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 [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin

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Cephauss
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[ Cephauss ] Les intrus de Laughlin Empty
MessageSujet: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptySam 10 Juin 2006 - 17:16

Transmission aux unités de *** La Résistance ***
Code de cryptage : NOIR
Clé publique : ton éléphant préféré
De : Maréchal ghost of halo
Nom de code : Voyeur
A : Caporal-chef Tripp
Objet : Briefing Mission
Classification : TOP SECRETE (Etat major de *** La Résistance ***)

/Introduction système validé Soldat Tripp identifier/
/Début du fichier/

Caporal-chef,
Bonjour, vous allez partir pour la base militaire de Laughlin, au texas. Dans cette base doivent se trouver des informations sur la prochaine position d’un commandant covenant. Vous irez, très peu accompagné, pour récolter ces informations de la façon que vous voulez, mais aucun mort covenant, ça leur feraient changer leur plan, une fois les informations récoltées, revenez au point d’insertion.

Positions : Amérique du nord, Etats unies, Texas, base militaire de Laughlin ( 29°21°07.91 ; 100°46°42.47)
Equipement : Matériel d’espionnage
Nombre d´ennemies dans la base: 900 Covenants
Conseil : Infiltration lente
Heure de largage : 2305
Point d’insertion : a 2 km au sud de la base en pélican ( 29°20° 18.00 ; 100°45°53.91)
Point d´extraction : a 2 km au sud de la base en pélican ( 29°20° 18.00 ; 100°45°53.91)
Heure d´extraction : Maximum 0450



Bonnes chances à vous
Ghost




Début du rapport.

0055 (Heure militaire) Amérique du nord, Etats unies, Texas, base militaire de Laughlin, à 1.7 km de l’objectif.

-Alors Will ? Y ont pas encore fini ? Chuchotais-je.
-Non mon Caporal. Il semblerait qu’il en ont encore pour longtemps.
-Déjà qu’avec ce temps pourris on y voit pas à deux mètres, ça serait vraiment pas de bol que l’ont soit repérer ! Dit Taylor.
Je m’adossais un peu plus contre le mur derrière moi, soupirant et me passant la main dans les cheveux. La paroi sur laquelle j’étais appuyé était humide et laissais pénétré la moiteur dans ma combinaison ODST. Les minutes passèrent, interminables avant de reprendre la parole :
-Will, c’est bon maintenant ? On peut passer ?
-Un peu de patience, chef ! On va bien finir par pouvoir passer.
Je commençais à perdre patience et mes coéquipiers le voyait bien.
-Mais c’est pas vrai ! M’exclamais-je soudainement. Je commence à en avoir plein le dos ! Y’ a qu’à nous que ça arrive ! Chaque fois que les autres me racontent leurs missions, tout marche comme prévus et nous, on a toujours une couille en cour de route ! Donne-moi ça !
Je pris le scanner bio-métrique des mains de Will.
-Qu’à nous je vous dis ! Qu’à nous…
-Non. Répondit Taylor. Pas qu’à nous.
Il avait raison. Stuou, Locklear et Tartarus3 sont désormais… toujours en mission.
Je commençais à observer la zone à partir de mon point de vue. Malgré l’épais brouillard opaque dans cette nuit ténébreuse, les diverses formes de vies extra-terrestres étaient clairement visibles à des centaines de mètres grâce au scanner. On pouvait voir les formes trapues des petits Grunts en file indienne sur la piste d’envol. Du moins ce qu’il en reste. Les images satellites prisent la veille montrent qu’un cratère béant et une large fissure dans le sol étaient présent désormais à la place du tarmac. Et puis il y avait quelque chose d’autre, mais quoi ? Ca ne ressemblait à aucun covenant répertorié. Des dizaines de créatures, visiblement accroupis, étaient rassemblées au même endroit, en cercle. Je bascula mon scanner en mode EM. Des faisceaux électriques entouraient le groupe étranger. Et là, ça m’a sauté au yeux.
-Taylor, tu vois ce que vois ?
-Fait-voir.
Il prit l’appareil dans ses mains, relia le cordon de relais sur le réseau optique de son casque puis, après quelques secondes de réflexion, il dit avec un certain étonnement dans la voix :
-Mais qu’est ce que c’est que çà ?


0735 (Heure militaire, le jour précédent) Amérique du Nord, Côte Est des Etats-Unis, Etat du Maine, Poste avancé secret


-Caporal Taylor! Fit un soldat, vous êtes attendus à la tente de commandement dans dix minutes !
Le caporal se leva doucement de sa couchette sous sa tente. Il passa mécaniquement sa main sur sa tête, comme pour aplatir ses cheveux, mais il n’en avait pas. Il écarquilla les yeux et essaya de se remémorer les derniers évènements.
-Pourquoi m’appelle-t-il caporal ? Ah ! Oui c’est vrai ! Promotion, monté en grade…
Il se mit sur ses jambes en s’accrochant à la table dépliante près de lui. Le soldat dégluti lorsqu’il vit ce grand black d’un mètre quatre-vingt quinze, taillé large épaules et constitué principalement de muscle se dresser devant lui. Il était torse nue et ses pectoraux reluisaient la lumière du soleil sur sa peau noire.
-Heu…oui, oui soldat. J’arrive tout de suite.
La sentinelle approuva par un signe de tête avant de faire demi-tour et de rejoindre son poste.
Le soleil, encore bas à l’horizon, projetait ses rayons ardents d’une couleur orangée sur tout le campement, situé dans une clairière au milieu d’une épaisse forêt de pin. L’activité du camp, comme chaque matin, était assez calme. Seule quelques patrouille faisaient leur ronde et des techniciens acheminaient du matériel par-ci, par-là.
Taylor s’approcha du miroir pendu au-dessus de sa bassine d’eau, posée sur sa table. De l’équipement de tout genre était aussi disposé là : une paire de jumelle, quelques chargeurs remplis la veille, une radio, une gourde d’eau potable, son casque ODST ainsi qu’un jeu de carte et son unité portable en cour de charge.
Il se regarda dans la glace et se caressa la mâchoire. Il était mal rasé. Il saisit son rasoir à pulsations laser. Doucement, il passa le rayon sur sa peau et les poils, trop long à son goût, disparaissaient. Un appareil de largage passa en trombe au-dessus du campement, soulevant feuilles et poussière. La corde sur lequel pendait le linge du Caporal tanguait dangereusement, sur le point de céder.
Taylor reposa son rasoir et saisit sa lotion après-rasage. Il déversa un peu du liquide dans sa main avant de tapoter ses joues et son menton, maintenant devenus lisse.
Puis il sortit, pris son maillot haut-de corps au passage avant de l’enfiler et se hâta d’aller vers la tente de communication. Il entra.
A l’intérieur, tout était presque plongée dans le noir et seule la lumière d’un écran illuminait à peine l’endroit. Trois hommes se tenaient devant.
-Eh bien Caporal, vous en avez mis du temps !
-Oui désolé mon lieutenant, j’ai le réveil quelques peu difficile…
-Vous êtes un peu en retard, j’avais ordonné à ce que vous soyez là dix minutes avant la vidéo conférence !
-Je n’en étais pas informé mon lieutenant. Dit-Taylor.
-Bon passons, ça va commencer.
L’homme à qui il s’adressait était le lieutenant Hardwell, un homme qui n’avait pas spécialement l’expérience du terrain et qui était monté en grade trop vite pour certains. Il à été envoyé ici pour contrôler cette zone paumée dans cette partie du monde, loin du QG. A croire que l’état-major le voulait loin d’eux. A sa droite se tenait le sergent Randal et à sa gauche, le compagnon de toujours et l’ami d’enfance de Taylor : le Caporal-chef Piccoli Tripp.
L’écran grésilla et les parasites firent place à un écran bleu, avec pour seule inscription : « en attente signal relais ». Puis l’image d’un homme apparut. C’était le général Douglas Brant. Il était brun mais deux bandes de cheveux blancs au-dessus des oreilles en disait un peu plus sur son âge. Son visage était marqué par la fatigue, mais il maintenait un sourire discret. Il retira la paire de lunettes carrées de sa tête et les rangea tranquillement dans un étui qu’il posa hors du champ de la caméra.
Nous nous sommes mis aussitôt au garde-à-vous.
-Général, nous attendons les ordres ! Fit le lieutenant.
-Repos, soldats. Répondit calmement Brant. Tout le monde est présent cette fois-ci ?
Le regard de Taylor croisa le mien. L’expression de son visage voulait clairement dire : « Je suis vraiment en retard ? »
Je lui répondit par un hochement de tête de haut en bas.
-Tout le monde est là ! Fit l’officier. Vous pouvez commencer à donner les instructions mon général !
-Bien bien. Messieurs cela fait une semaine que vous êtes en poste ici depuis la dernière grande opération. Rien d’anormal à déclarer ?
Le sergent Randal s’avança et pris la parole :
-Non mon général. Aucune activité covenant dans le secteur. Le dispositif de brouillage autour du campement fonctionne toujours et les capteurs en amont de la vallée n’ont rien détecté.
-Très bien ! Très bien. Répondit Brant. Et vous Caporal Tripp ? Vos côtes vont mieux ?
Je fus assez étonné que le général Brant se préoccupe de ma santé.
-Ou.. Oui mon général. Mes blessures se sont vite rétabli et je vais beaucoup mieux.
-Tant mieux fiston. Parce que vous allez repartir en mission ! Dit-il l’air bon enfant. Oh ! J’oubliais, mes condoléances pour le soldat Mc Carty. Je savais que c’était un bon ami à vous, votre cousin c’est bien çà ? Mais que voulez-vous, c’est la guerre ! Et dans une guerre, il y a toujours des pertes ! Vous le savez !
-Oui mon général…
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Cephauss
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptySam 10 Juin 2006 - 17:18

En effet, après la dernière opération qui visait à récupérer plusieurs croiseurs ennemis, j’eus trois côtes cassées et le soldat Mc Carty fut grièvement blessé par l’explosion d’une grenade à plasma. Il a succombé à ses blessures internes à bord du pélican qui l’emmenait en zone sous contrôle. Quant à moi j’ai appris la nouvelle de son décès trois jours plus tard à cause des incessantes coupures de liaison par les covenants. Moi et mon équipe n’étions pas tous revenus au QG en Europe. Je fut envoyé dans une salle d’urgence et malgré mon rétablissement, mes supérieurs m’on ordonné de rester avec mes hommes afin de ne pas faire de trajets inutiles sur une si grande distance. L’autre raison est que la prochaine opération de la campagne « global control » ( le contrôle global du bloc terre qui s’étend jusqu’au bloc martien) à été planifié depuis une semaine. Et voilà une semaine que je suis en position sur la côte est.
-Bon passons aux choses sérieuses maintenant messieurs.
-Lieutenant vous allez devoir amasser vos troupes et votre division de warthog à quatorze kilomètres au Nord de Portsmouth. Deux compagnies de fantassins ennemis ont été déposées par un transporteur de troupes. Vous devez les stopper avant qu’ils ne prennent le contrôle de la ville. L’Etat-major ne veut pas de prisonniers alors faite les frire ! Vous aurez d’autres informations lorsque vous aurez rejoint le poste delta-bravo. Rompez !
-Oui mon général ! Il tourna sur lui-même et sorti de la tente. Je fis mine de le suivre.
-Pas vous mon garçon ! Fit le général Brant. J’ai d’autres projets pour vous. Vous n’alliez quand même pas croire que vous en resteriez sur vos derniers exploits !
Je me rapprocha de l’écran, Taylor et Randal toujours derrière moi.
Le général pianota sur un clavier derrière lui et des images satellite apparurent.
-Il y a huit jours, notre micro-satellite espion en orbite géosynchrone a capturé ces images au-dessus du spatio-port militaire de Laughlin. Une importante force d’invasion covenant y est postée.
La photo numérique affichait un vaste complexe de bâtiments ainsi qu’un grand cratère. Les hangars qui étaient autour ont été littéralement soufflés. Seule les fondations étaient encore en place.
-D’après ce que nous savons, dit Brant, les covenants ont bâti des installations par-dessus ceux existants déjà. A l’intérieur doit se trouver une clef de sauvegarde, une cellule mémorielle si vous préféré. Il contient des informations cruciales pour pouvoir mener à bien notre campagne de reconquête.
-Quel sont ces informations mon général ? Demandais-je.
-Ne vous occupez pas de ça. Ce n’est pas de votre ressort. Ecoutez plutôt la suite.
Une autre image apparut. Une base aérienne elle aussi.
-Voici la base auxiliaire numéro un de Laughlin. Une piste de secours située à dix-sept kilomètres au sud de la première. Comme vous pouvez le voir, il y a la même structure alien près de la piste. Nous avions eu des doutes quant à la localisation précise de la clef. Les fragments de données que nous avons reçus ne nous permettaient pas d’en avoir la certitude mais d’après les derniers renseignements d’une autre équipe sur place, nous sommes désormais à peu près sûr que la cible se trouve sur la base principale.
-« A peu près sûr » mon général ?
Je n’aimais pas habituellement quand un officier supérieur utilisait ces termes.
-Oui. Dit-il. Mais ne vous inquiétez pas ! Nous avons tout prévu.
-J’en suis certains mon général !
Ce fut ma réponse, mais je n’étais pas rassurer pour autant.
-C’est pourquoi vous irez là-bas avec une équipe réduite. Me dit-il. Vous choisirez vos hommes avec soins selon leur spécialité. Pas de mort. Pas d’alarme d’intrusion. Sinon nous tomberons sur un… « petit problème ».
L’image sur l’écran se décentra et s’éloigna pour présenter un champ de vision plus large. Un destroyer covenant apparut ainsi qu’une vingtaine de transporteurs de troupes près de la base auxiliaire.
-Vous voyez çà fiston ? Vous voyez ce qui nous tombera dessus si jamais vous provoquez une panique générale ?
Mes yeux continuaient de scruter le champ en friche désormais recouvert par une masse de fantassin. Ils devaient êtres au bas mot plus de cent mille. Et près de cette position se trouvait une rangée de douze Scarabs ainsi qu’une cinquantaine de Wraiths.
-Non seulement vous serez repérer et tué mais nous n’avons pas les moyens de contrer une telle attaque terrestre, ça serait du pur suicide.
-J’en suis plus que sûr. Ajoutais-je.
Bien. Vous pouvez donc sentir la gravité de notre « petit problème ». Vous allez donc être larguer à deux kilomètres du point Tango, vous vous infiltrez en douce, récupérer ces informations et tirez-vous de là en vitesse ! Votre point d’extraction sera au même endroit que pour l’insertion.
L’écran grésilla un bref instant.
-Nous allons perdre bientôt le signal. Je vais donc faire vite. Des questions ?
-Oui mon général. Dis-je. L’évacuation se fera en pélican ?
-Non ! Vous irez à bord d’un warthog version transport de troupe qui sera largué en même temps que vous. C’est à bord de cet engin que vous rejoindrez le véritable point d’évacuation, situé près de San Antonio. Vous aurez plus d’infos précise quand vous partirez. C’est tout ?
-Oui mon général.
-Alors vous pouvez disposer Caporal-chef. Oh ! Et au fait, fait très attention là-bas…nous avons perdu le contact avec l’équipe d’observation qui était en poste.
-Je ferais attention mon général.
-Très bien ! Bonne chance fiston ! Randall, restez là ! J’ai à vous parlez…
Alors que je sortis de la tente, un soldat du nom de Will y pénétra au même moment. Mes yeux s’étant habitués à l’obscurité de la petite pièce, le contact avec la lumière extérieur m’aveugla.
Après quelques secondes, j’ouvris les yeux et vis un pélican au centre du campement. Un warthog version grand espace y était accroché grâce au grappin magnétique. Des caisses de matériels étaient posées à côté de ce dernier.
-Oh ! Merde ! Ils y ont pas mis dedans…putain je vais devoir m’y coltiner.
Taylor s’approcha de moi en trottant.
-Alors comme çà on va jouer les hommes volants ? Dit-il. Espérons qu’on a de bons parachutes parce que je tiens pas à finir la tête plantée dans le sol et les pieds en l’air. Il mima l’action par des gestes.
-Au lieu de t’éclater, tu ferais mieux de m’aider à mettre le matos à l’arrière du M 12.
Il m’aida à soulever un caisson qui tomba lourdement sur le plancher du warthog.
-Y a quoi là-dedans ? Des enclumes ?
-Oh un peu de tout… Des micros, des scanners, des jumelles électroniques, d’autres systèmes d’écoutes, des radios et j’en passe…
-Caporal-chef ! Fit le sergent Randal qui marchait vers moi, apparemment l’entrevue avec Brant était terminée. Le général m’a donné l’horaire exact pour votre opération de cette nuit. Votre heure d’insertion est à 2305 et l’heure d’extraction à 0450. Vous avez largement le temps de mener à bien cette mission.
-Oui en espérant qu’on ai pas de pépins comme à chaque fois.
-Ah les missions parfaites ça n’existe pas Caporal ! Me dit-il en s’éloignant. Je suis sûr que vous allez encore vous péter les côtes qui vous restent !
-C’est çà… Répondis-je en mettant la dernière caisse à bord du véhicule.


0800 (Heure militaire) Europe, au bord de la méditerranée, QG de la Résistance


-Qu’est ce qui vous tracasse général ?
Le général Brant, anxieux et devant son bureau, se retourna. C’était le Maréchal Ghost.
-Vous disiez mon Maréchal ? Dit Douglas Brant.
-Je disais que je vous trouvais bien nerveux, à faire les cents pas dans votre bureau.
-Oui un peu que je le suis ! Dit-il. Je viens de terminer la vidéo-conférence avec nos gars sur la côte Est.
-A oui je vois. Répondit le Maréchal. Cette fameuse opération…
-Oui. Vous vous en rendez compte ? A chaque fois on a frôlé d’un poil à la catastrophe ! Nous n’avons pas les moyens et encore moins le personnel pour défendre nos bases contre une telle force de frappe en cas d’alerte ! J’espère que cette fois-ci, tout se passera bien…
-Vous ne leur avez rien dit ? Demanda le Haut Commandeur.
-Bien sûr que non ! Répondit le vieil homme. Si je fais çà, on pourra dire adieu à ces renseignements ! Et si jamais ils échouent pour de bons, ils risquent de rameuter toutes les forces ennemies vers nos positions fraîchement établies et touts nos efforts pour reprendre l’Amérique du nord sera réduit à néant ! Sans compter que notre cible aura depuis longtemps déguerpit !
-Je sais. Dit le Maréchal. C’est pourquoi ils réussiront !
-Vous avez tord de leur donner une telle confiance de votre part ! De telles responsabilités ne sont pas faites pour des sous-officiers comme eux !
-ça suffit maintenant général ! Vociféra le Maréchal. Ici c’est moi qui donne les ordres et qui donne les instructions ! Vous n’avez pas à les discutées !
GC interrompa la conversation :
-Excusez-moi Maréchal, une communication de la part du soldat stuou sur le canal protégé numéro deux en salle de briefing.
-Oui voilà j’arrive. Répondit-il
Il tourna les talons et la porte blindée se ferma derrière lui.
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Cephauss
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptySam 10 Juin 2006 - 17:19

1540 (Heure militaire, le jour précédent) Amérique du Nord, Côte Est des Etats-Unis, Etat du Maine, Poste avancé secret


Au centre du campement ou dominait à présent une chaleur écrasante, un bruit familier était bien audible. Les réacteurs du pélican étaient en marche, en cour de préchauffage pour le long voyage jusqu’au Texas. Le copilote, a bord de l’appareil, attend patiemment son collègue pilote pour faire leur check-up. Le matériel bien sanglé à l’arrière du warthog et ses parachutes bien en place, il ne manquait plus que le technicien de bord et les passagers armés jusqu’aux dents.
Sur le côté du dropship, un groupe de mécaniciens armait de roquettes les paniers à missiles tandis que d’autres vérifiait le système de brouillage électronique.
A l’extrémité du camp se dressait le baraquement préfabriqué des douches. J’étais à l’intérieur, assis auprès d’une table au côté de Taylor qui était de l’autre côté d’une cloison. De la vapeur d’eau s’en élevait, signe qu’il prenait sa douche. Il me parla assez fort pour couvrir le bruit de l’eau tombant sur le carrelage.
-Et le jeune Schmitt ? Questionna Taylor. On pourrait lui demander !
-Laisse tomber. Pas assez d’expérience. Et tu l’as vus lors de sa première opération ? J’ai eu l’étrange impression qu’il chiait dans son froc. Non, non, il nous faut quelqu’un qui ais plus de bouteille.
-Alors attend. On a dit que l’on cherchait un expert informatique et en traitement de données. Rhâ ! C’est pénible quand il n’y a pas d’I.A. en stock sinon ça aura bien facilité les choses…
-Ouaip ! Et Stanley ? On pourrait essayer lui ! Dis-je
-Quoi t’es pas au courant ? Il est sous aide respiratoire depuis quatre jours…
-Rhô la merde…C’était le dernier à qui je pensais ! J’en ai plus en magasin maintenant.
Une équipe de quatre hommes conviendrait parfaitement. Le troisième serait le médecin du groupe, mais ça ne pose pas de problème nous en avons plein. Il fallait à tout prix un homme de plus. Un homme qui soit plus qualifié que nous en informatique et décryptage de code au cas ou. Je me remémorais le dialogue avec le général…La mission…Les forces ennemies…La fin de mon entretien…Ma sortis de la tente et Will qui passe à côté de moi…Will…Will ?
-Will ! M’exclamais-je
-Quoi Will ? Dit Taylor en s’approchant de moi et en s’essuyant le cou avec sa serviette de bain. Tu crois que je n’y ai pas pensé ? Le sergent ne voudra jamais nous le confier ! Il tient trop à lui et ses doigts de génie. Non laisse tomber, essaye même pas !
-Ben tiens ! J’vais gêner! Et pour ce qui est du toubib on a qu’a prendre William, il connaît son boulot et en plus c’est un bon ! Aller le problème est réglé !
Je me leva de mon siège, fit quelques pas avant de me retourner vers Taylor :
-Et habille-toi ! Reste pas cul nu ! Lui ordonnais-je.
-Quoi ? Je sors de la douche man !


1600 (heure militaire) Amérique du Nord, Côte Est des Etats-Unis, Etat du Maine, Poste avancé secret


Je marchais d’un pas assuré vers la tente de commandement, William a mes trousse. J’entra. Le contour de la pièce était encore dans le noir total. Seule une lampe halogène éclairait le centre de la salle. Le sergent était là, debout au côté du lieutenant en train d’étudier une carte holographique de la vallée voisine.
Je me mis au garde à vous.
-Sergent, je souhaiterais vous demander quelque chose.
-Aller-y Caporal-chef, qu’est ce que vous voulez ?
-Will, sergent. Je désirais avoir Will dans mon équipe pour la prochaine opération !
-Vous savez qu’il est dans mon équipe et qu’il y restera !
-Sergent, avec votre permission, je souhaite renouveler ma demande.
-J’en ai besoin Caporal. Il doit m’aider à mettre en place et à calibrer les systèmes de détection derrière la montagne.
-Mon sergent, vous n’avez pas besoin d’un expert en informatique comme lui pour faire fonctionner le réseau de défense ! La grille de détecteur peut être installée par n’importe quel novice ici ! J’ai besoin de lui pour cette opération et vous le savez !
Le sergent soupira. Il réfléchit quelques secondes puis ajouta :
-Ok, c’est bon vous pouvez le prendre avec vous. Mais vous me le ramener en un seul morceau, compris ?
-Oui sergent ! Merci sergent !
Je sortis de la salle et pressa le pas en direction de la tente de Will.
William me suivait toujours.
-Va faire ton paquetage William, prépare tout ton matos.
Il changea de direction après avoir lancé un « oui caporal ». Arrivé au pied de la tente, je vis notre informaticien roupiller tranquillement sur sa couchette. Je pris une profonde inspiration avant de lui lancé un :
-DEBOUT SOLDAT ! Alors comme çà on farniente au lieu de bosser ? Vas-à l’armurerie et fait tes valoches ! Tu viens avec nous en mission !
Sous le coup de l’émotion, Will se releva pendant que je m’éloignais.
-Avec vous ? Mais je ne veux pas ! Je dois rester ici avec le sergent !
-Oh que si tu viens avec nous ! J’ai eu l’approbation du sergent lui-même et je veux que tu sois prêt dans deux minutes !
-Purée…voilà que je par pour le Texas maintenant. Se lamentait Will. Je veux pas y aller !


1615 (heure militaire) Amérique du Nord, Côte Est des Etats-Unis, Etat du Maine, Poste avancé secret



Taylor était déjà dans l’armurerie, prêt à partir, son équipement sur le dos. Je finissais de configurer mon fusil de sniper. Petite lunettes optique, silencieux adapté, crosse télescopique, cache-flammes et munition APFSDS 14.5x94 mm à traînée réduite.
-Eh regarde-moi çà ! Fit le caporal. Le nouveau M 90 modifié ! Oh il est magnifique !
Taylor pris le fusil posé sur l’établi.
-Trop cool ! Quatre cartouches de plus et design amélioré ! Rhô je veux le même pour Noël !
-Tu crois encore au papy Noël Taylor ? Dis-je l’air moqueur.
-C’est ça, vas-y moque-toi ! En tout cas celui-là t’as intérêt à me l’offrir si on s’en sort ! Dommage que je sois sniper et pas expert en démolition! J’aurais cassé la baraque avec un truc comme ça…
Il reposa l’arme avec regret puis il enfila son casque sur sa tête. Will entra dans la pièce. Il saisit rapidement son arme et sortis
-C’est tout ce que tu prends Will ? lui demandais-je
-Ben oui ! Répondit-il. Tout mon matos est dans l’appareil !
-Et William ?
-Lui aussi il est prêt ! Il est déjà là-bas on attend plus que vous !
Mon regard croisa celui de Taylor. J’enfila mon casque et me hâta de rejoindre l’appareil au plus vite. Ses moteurs grondaient et je pénétrais dans la soute de largage avant de me sangler sur les sièges.
-C’est bon tout le monde est là ? Alors on y va !
Je fit signe au pilote et celui-ci me répondit par un simple geste. Le dropship s’éleva doucement, provoquant des écumes de poussières. De mon point de vue, la cime des arbres environnants étaient de plus en plus proche de nous. Puis le pilote activa la manette des gaz et le pélican accéléra en direction des nuages. La porte arrière se referma, pressurisant la cabine et le compartiment arrière.



2002 (Heure militaire) Amérique du Nord, centre des Etats-Unis, Etat de l’Arkansas, a bord d’un pélican.



-…et là je lui ai dit : mais regarde !Tu as tout troué ton calbut avec !
Le pilote entendis rire les soldats à l’arrière de l’appareil. Avant de s’adresser à son copilote :
-C’est pas moi qui me marrais autant avant d’aller en missions autrefois !
-Ouais c’est sûr ! Dit le copilote. Et je suis bien content de ne pas prendre part à la bataille !
-T’as raison !
Le mécanicien s’approcha d’eux et leur expliqua son problème.
-J’ai repéré une fuite sur un joint à l’extérieur du pélican. Sur le chemin du retour il faudra ce poser pour réparer sinon on va manquer d’huile sur le moteur droit.
-Pas de problème mais il faudra faire vite, je tiens pas à m’éterniser dans cet endroit !
Le mécanicien hocha la tête. Je m’approcha :
-Un problème pilote ?
-Non, rien de grave, juste un petit ennuis mécanique ! Il faudra juste que l’ont se pose à quelques kilomètres au nord de votre point de largage avant de repartir vers San Antonio !
-Très bien !
-J’oubliais ! Fit le pilote. On doit vous larguez à vingt cinq milles pied, il fait un froid de canard dehors alors pressurisé bien votre combinaison !
-Bien reçus !
Je m’assis sur mon siège. Taylor m’adressa la parole :
-Tu vois ! Je te l’avais dit qu’on va jouer les glaçons volant !
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Cephauss
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptySam 10 Juin 2006 - 17:19

2255 (Heure militaire), Amérique du Nord, Centre des Etats-Unis, Etat du Texas, a bord d’un pélican.


Nous sommes à la bonne altitude, nos brouilleurs sont activés et les covenants ne pourront pas apercevoir notre approche. Cette opération commence très bien. Pourvus que ça reste ainsi !
-Nous allons vous larguer dans dix minutes, préparez-vous à sauter ! Nous réduisons notre vitesse d’approche !
Oui…pourvus que ça dure…
Tout d’un coup, un claquement métallique provint du moteur droit, suivie d’une gerbe d’huile qui éclaboussa les hublots de l’appareil qui fit une embardé. Les passagers du compartiment arrière furent tous projeté sur la cloison en face d’eux.
-Perte de puissance sur le moteur droit ! Fit le copilote.
-Merde ! S’exclama le pilote ! Je ne peux plus maintenir l’appareil à cette altitude ! Il faut que l’ont vous largue maintenant !
-Quoi ? Maintenant ? Lui dis-je. Z’êtes pas sérieux ?
-Si je le suis ! Dépêchez-vous de sauté je dois faire demi-tour ! Aller maintenant !
La porte arrière s’ouvrit dans un sifflement et une mer de nuages apparue. C’était la nuit mais la pleine lune éclairait le dessus des nuages cotonneux.
-Je largue le véhicule ! Maintenant !
Dans un déclic, le warthog chuta d’un seul coup comme une pierre. On pouvait le voir tournoyer sur lui-même avant de disparaître dans la masse nuageuse.
-All, go ! GO !
Mes trois coéquipiers sautèrent l’un après l’autre , puis se fut mon tour. Je pris un peu d’élan et me jeta dans le vide !
Je partis comme un boulet de canon, le vent cinglant mes vêtements, des cristaux de glace se formant sur les abords de la visière de mon casque et mon compteur sur mon UHD affichait une descente de trente mètres par secondes !
Je plaça mes bras le long du corps et ma vitesse de chute augmenta considérablement. Je tourna à peine la tête et aperçus Taylor, Will et William quinze mètres plus bas. Je passa à travers un gros cumulus et vis le sol qui se rapprochait dangereusement. Mon compteur affichait maintenant que je n’étais plus qu’à six cent mètres du sol. C’était le moment.
D’un geste vif, je tira la sangle sur mon torse et mon parachute s’ouvrit…en torche. De l’huile avait giclé dessus et c’était cristallisé sur la toile.
D’une simple pensé, je saisi mon couteau et trancha les liens qui me retenaient. Mon compteur indiquait que je n’étais plus qu’à quatre cent quarante mètres du sol. Je tira à nouveau sur la sangle et un deuxième parachute s’ouvrit, normalement cette fois-ci. Mais le sol se rapprochait trop vite. Je tira un maximum sur les poignées pour freiner ma chute. Un rapide coup d’œil vers mes coéquipiers me soulagea temporairement car eux au moins n’avaient pas eu de pépins. Je fixais à nouveau le sol qui se rapprochait décidément…trop vite !


2257 (Heure militaire) quelques secondes plus tôt


Taylor vit Piccoli plongé droit sur le sol, empêtré dans les lacets de son parachute. Il aurait voulu l’aider pour l’empêcher de s’auto enterrer dans le sol à plus de trois cents kilomètres à l’heure, mais il n’y avait rien à faire. Il vit soudain le parachute se dégager du corps de son ami puis un second parachute s’ouvrit, Il restait encore quelques centaines de mètres à descendre, et il vit Piccoli s’acharner sur sa toile pour freiner sa course mortelle.
Mais il fallait qu’il se concentra désormais sur son propre atterrissage. Il dépassa quelques arbres puis toucha terre en tombant lourdement sur le sol.
-Piccoli ! Piccoliii !
Il se débarrassa rapidement de l’étreinte de son harnais et courus en direction de son camarade de toutes ses forces, ses jambes le faisant souffrir à cause de l’impact.
-Piccoli ! Mon pote ! Tout va bien ? Répond-moi !
Le Caporal Tripp était recroquevillé sur lui-même et de faibles mots sortirent de sa bouche :
-…plein l’cul !
Le Caporal Taylor souffla de soulagement avant d’ajouter en riant :
-Tu sais moi aussi je regrette le temps ou l’on utilisait les pods de largage !Ha ha !
Les deux autres coéquipiers s’approchèrent en courant
-Ont a vu ce qui c’est passé ! Tout va bien ?
-Oui, par miracle ! Répondit Taylor, il est juste un peu sonné !


2300 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats-Unis, Etat du Texas, quelques part au abord de Laughlin.


Pendant que Will s’occupait de cacher les parachutes, William pris la parole :
-J’ai vu le pélican décrire un arc de cercle avant de disparaître derrière un bois à quelques kilomètres au Nord environ.
-S’ils ont survécus, ils doivent certainement envoyé un signal de détresse ! Dire qu’il disait que ce n’était qu’un petit problème de moteur ! J’aurais dû balancer le mécano dans le vide lorsqu’il m’a dit çà !
Je frotta mes yeux. J’étais encore dans les vapes. La force de l’impact sur le sol m’avait donné une perte de conscience pendant quelques secondes et je m’en tire incroyablement bien, a part une atroce migraine et quelques contusions bien entendues.
-Oui et ils ont sûrement dû commencer les réparations. Et notre warthog avec le matos ? Quelqu’un à vu ou il est tombé ?
Nous répondions par la négative avec un signe de tête.
-Non, il faut demander à Will ! Dit Taylor. C’est lui qui à le GPS ! Eh Will ! Viens voir !
Le soldat s’approcha.
-Ouais quoi ?
-Comment ça quoi ? Donne-nous notre position et celle du warthog sur ton GPS ! S’exclama Taylor.
-Mon GPS ? Mais je croyais te l’avoir donner ! Dit Will.
-Oh non, c’est pas vrai ! Ne me dis pas que tu l’as oublié!
-Mais c’est toi qui me l’as demandé !
Les deux hommes commencèrent à se quereller, William entre-eux et ne sachant plus quoi dire. Déjà que j’avais mal de partout, que nous étions paumés en pleine cambrousse, sans vivres et sans armes, puisque nous les avions sanglé sur le M 12 et sans moyen de se repérer, alors si en plus ces deux zigotos en rajoutent une couche, là, je sens que ça va pas le faire. Il fallait interrompre le massacre avant que je tue quelqu’un de mes mains.
Je me levais d’un bon en m’approcha d’eux :
-Vos gueules ! ça suffit maintenant ! Si vous continué je ferai en sorte à ce que vous marchiez en pliant les genoux dans le sens contraire ! C’est clair ? ET ARRETEZ DE GUEULER !
-Heu…chef, là c’est vous qui gueuler…
Un bruit assourdissant derrière nous nous fîmes sursauter ! Je me retourna et vit dans un bois derrière nous les arbres tombés un par uns à cause du passage de quelque chose de gros, de très gros. Un puissant projecteur s’alluma, éclairant le pied des sapins. Une gigantesque machine quadripodes se dressa, un scarab covenant. Il était à environ sept cent mètres de nous et quelques instant plus tard, un second apparut derrière lui.
- Nom de dieu….
Nous nous sommes mis à courir soudainement pour nous mettre à l’abri et en essayant de ne pas rentrer dans les rayons de leurs projecteurs. Mes jambes me faisant atrocement mal mais il fallait continuer droit devant nous jusqu’au prochain bosquet. Mon nouveau but : courir sans s’arrêter, même si je souffrais le martyr, surtout qu’il y avait deux arguments de taille derrière nous ! Le souffle haletant, je sentais les coups sur le sol des pattes mécanisé des scarabs devenir de plus en plus fort. Je me retourna un bref instant, ils étaient tout près et commençaient à être masqué par un épais brouillard qui se lève. J’atteignis le petit bois d’en face et je fus encore plus surpris de ne plus voir mes équipiers devant moi. Pendant une seconde je les cherchais du regard lorsqu’une poigne de fer m’agrippa et me jette au sol. William me poussa sous une souche ou était déjà caché Taylor et Will. Me blottissant sous les racines, les deux énormes machines passèrent au-dessus de nos têtes, faisant trembler les sol et les arbres et grinçant dans des frictions de métal. Une des pattes du second scarab s’abattit juste à un mètre de nous, manquant de peu de nous écraser sans même s’en rendre compte. Cela semblait prendre une éternité et après quelques minutes, le cœur battant, l’ennemis étaient assez loin pour nous permettre de ficher le camp ! Mais nous étions figés sur place. Le brouillard englobait maintenant tout et nous ne vîmes plus les unités terrestres covenant, à part la lumière de leurs projecteurs.
Puis, sans savoir pourquoi, une phrase sortie de ma bouche:
-Je vous jure qu’on est une sacrée bande de guignols…



2305 (Heure militaire) ) Europe, au bord de la méditerranée, QG de la Résistance


-Que ce passe t-il Général ? Demanda le Maréchal.
-GC vient de m’informer que nous recevons un signal de détresse depuis quelques minutes.
-Un signal de détresse ? Dit Ghost d’un air perplexe. D’où vient-il ?
-Il vient du pélican Roméo 611, celui du Caporal-chef Tripp. Apparemment ils ont fait un atterrissage forcé ! On annule la mission ?
-Sûrement pas ! Ecraser ne veut pas forcément dire qu’ils sont tous morts ! Essayer de prendre contact avec les pilotes du pélican ! Qu’ils me fassent un rapport de situation au plus vite !
-Bien Maréchal.


2315 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats-Unis, Etat du Texas, quelques part au abord de Laughlin.


-Oh non pas ça ! Soupira William. Regardez ou il a fallut qu’il tombe !
Le warthog fut retrouvé par chance au bout de quelques minutes, mais il était au milieu d’un marais boueux, les roues enfoncées dans la vase. Les roseaux autour de lui étaient noircis, à cause des fusées d’appoints fixées tout autour de la cargaison pour freiner sa chute au dernier moment. Le véhicule était solidement accroché à une plate-forme métallique pour éviter qu’il y ai de la tôle froissée à l’atterrissage.
Nous commencions à avancé dans le marécage, les pieds s’enfonçant dans la boue gelée et chaque pas en direction du M12 étaient de plus en plus difficile car nos bottes étaient collé au fond par un mouvement de sucions.
Taylor fut le premier à atteindre le warthog.
-Il y a deux parachutes qui ont lâché ! Heureusement qu’il y en avait six à la base sinon on l’aurait retrouvé sur le toit !
Il vérifia que tout était en place à l’intérieur.
-A priori les caissons de matériel optique sont tous ici. C’est bon il ne reste plus qu’à sortir le « Hog » de là !
-Où sont nos armes ? Demandais-je.
-Nos armes ? A côté des cai…
-A côté des ?
-Attend! Fit Taylor. Elles étaient ici! Qui les a mis ?
-Ben c’est moi ! Dit Will. Je les ais sangler entre-elles comme tu me l’as dit !
-Oui mais à quoi ?
Les yeux de Taylor se remplire de sang.
-Là c’est sûr, je vais te démolir la tronche !
Il s’élança pour se jeter sur Will mais je le retint fermement.
-Taylor attend ! Arrête ! Arrête j’ai dis c’est un ordre ! Aide-nous plutôt à dégager le M12 de là !
Taylor s’arrêta et regarda Will, qui était tombé sur les fesses, avec dédain.
-…lopette ! Murmura le Caporal black.
-Les caissons d’équipements pour l’écoute électronique ainsi que les radios ont lâché aussi! Fit William en détachant les bloqueurs de roues de la plate-forme.
-On s’en passera. Répondis-je. Aller j’accélère et vous poussez ! Aller vous êtes prêt ? A trois ! Un, deux, trois !
J’écrasa l’accélérateur, soulevant des geysers de vase et de mousse, mes trois autres coéquipiers ayant pris place sur les côtés du véhicule, poussaient de toute leur force. Je sentais le « Hog » avancer doucement.
-Allez y les gars ! Encore un effort, ça y est presque !
Je sentis une brève secousse et le Warthog se dégagea du marais. Je m’arrêtais au bord pour les faire monter.
-C’est bon venez soldats ! Oh ! vous venez ? Soldats ?
Je me retourna et les vit face contre terre dans la gadoue, se relevant péniblement, crachant de la vase.
Je ne pus m’empêcher de rire.
-A ça te fait marrer ? Dit Taylor. Je voudrais bien t’y voir à ma place !
Ils montèrent à l’intérieur.
-Bon, alors déjà, il faut savoir ou nous sommes…
J’appuya sur l’écran tactile du véhicule et ce dernier se mit en route. L’écran afficha plusieurs fenêtres et je sélectionna le mode de navigation, puis la position actuelle. Un globe terrestre s’afficha, tournant sur lui-même et se rapprochant du Texas.
-Nous sommes à dix kilomètres de la cible. On a pris une sacrée marge…
L’écran affichait aussi l’heure : 2330
-…et un sacré retard ! En route !
Les pneus du M12 crissèrent et nous partîmes à toute vitesse. Le moteur ne produisait presque aucun son, ce qui était bon pour nous et pour notre approche discrète.

2330 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats-Unis, Etat du Texas, quelques part vers Laughlin, pélican, au même moment.

-C’est réparable ? Demanda le pilote au mécanicien de bord.
-ça l’est ! Répondit-il. Mais ça me demandera quelques heures de travail !
-Bon, très bien. Essayer de me rafistoler çà au plus vite, je ne tiens pas à resté ici jusqu’au restant de mes jours ! Je vais faire un tour de patrouille pour connaître un peu les alentours.
Le copilote s’adressa à eux.
-Il me faudra un peu de temps pour refaire fonctionner le système radio.
-D’accord, il faudra d’urgence prendre contact avec l’équipe au sol et le QG ! J’espère qu’ils n’ont rien de grave…
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Cephauss
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptySam 10 Juin 2006 - 17:20

-Nous sommes à dix kilomètres de la cible. On a pris une sacrée marge…
L’écran affichait aussi l’heure : 2330
-…et un sacré retard ! En route !
Les pneus du M12 crissèrent et nous partîmes à toute vitesse. Le moteur ne produisait presque aucun son, ce qui était bon pour nous et pour notre approche discrète.

2330 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats-Unis, Etat du Texas, quelques part vers Laughlin, pélican, au même moment.

-C’est réparable ? Demanda le pilote au mécanicien de bord.
-ça l’est ! Répondit-il. Mais ça me demandera quelques heures de travail !
-Bon, très bien. Essayer de me rafistoler çà au plus vite, je ne tiens pas à resté ici jusqu’au restant de mes jours ! Je vais faire un tour de patrouille pour connaître un peu les alentours.
Le copilote s’adressa à eux.
-Il me faudra un peu de temps pour refaire fonctionner le système radio.
-D’accord, il faudra d’urgence prendre contact avec l’équipe au sol et le QG ! J’espère qu’ils n’ont rien de grave…


2351 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats-Unis, Etat du Texas, à deux kilomètres et demi de la cible.


Le temps passé à franchir les kilomètres en voiture nous offrit un temps de répit. Un brouillard très dense, a découpé au couteau, était toujours présent dans la régions et nous ne pouvions voir à plus de cinq mètres. Seule une aura lumineuse crée par les lumières de l’objectif pouvait nous guider exactement sur la route à prendre. Nous avions caché le Warthog sous des branchages, à l’entrée de la forêt qui borde la base de Laughlin, en ayant pris soin de prendre avec nous le matériel qui nous convenait. Nous marchions prudemment au milieu des arbres haut comme des immeubles de quatre étages, au milieu des fougères et des buissons d’orties, jusqu'à ce que nous arrivions sur une petite crête qui dominait la vallée et nous offrait une vue plongeante sur la base principale. A côté de nous était bâti un petit cabanon en béton qui n’avait qu’une seule fenêtre et un écriteau cloué sur le mur marqué : poste d’observation n° 029. J’ouvris doucement la porte en fer et cette dernière grinça. A l’intérieur, des douilles et des caisses vides jonchaient le sol. Du sang tapissait l’un des murs, près de la fenêtre.
-ça devait être le lieu ou était posté l’ancienne équipe. Il y a eu du grabuge… Faîtes attention ! Il se peut que l’ennemis ne soit pas loin !
-La radio est en miette !Fit Taylor, il n’y a rien d’utile ici.
-Rien d’utile à part çà. Dit William
Dans un recoin était situé un récepteur TransCOM qui avait l’air en bon état.
-Un récepteur ! Fit Taylor. On va pouvoir contacter le pélican avec çà !
-Le pélican ? Dit William. Pourquoi ne pas contacter plutôt le QG ? Ce boîtier à bien une portée de quarante-cinq milles kilomètres non ?
-Dans tes rêves, oui ! Y a que dans le manuel que ça à une portée pareille ! Demande au pro du circuit intégré, il te dira la même chose que moi ! Répondit Taylor en désignant Will.
-C’est pour faire croire que nous avons du meilleur matos que les covenants… Ajouta Will. Ce récepteur n’a qu’une portée de mille kilomètres, tout au plus. Et il n’y a que nous dans le secteur !
-Alors ? Demandais-je. Tu arrives à les avoirs ?
-Non. Me dit William. Il n’y a que de la friture.
-Nous réessayerons plus tard. Lui dis-je. Pour l’instant, il faut rejoindre la cible. Est-ce que le brouillard est toujours là ? Demandais-je à Will qui était à l’extérieur.
-Caporal-chef ! Venez voir ! Me dit-il en guise de réponse.
Je sortis du cabanon et m’accroupis près de lui.
-Regardez les projecteurs là-bas !
La base de Laughlin était à peine visible, malgré la pleine lune. Ce qui retint mon regard était la formation de spot lumineux significatif des scarabs. Mais il n’y en avait pas qu’un ou deux. Un essaim entier de boules lumineuses avançait lentement devant le spatio-port.
-J’en dénombre trente-cinq ! Dit Will. Il y a trente-cinq scarabs !
-Trente-cinq… Balbutiais-je. Sur les images satellite, il n’y en avait que douze !
-Ils ont dû amener du renfort ça veut dire ! Ajouta Taylor. Et on dirait qu’ils se dirigent tous vers la base auxiliaire !
Les quadripodes, en file indienne, ce dirigeait effectivement vers le sud-est.
-On ne pourra jamais passer à travers çà ! On va rester ici et attendre qu’ils soient tous partis.
Mes coéquipiers approuvèrent mes ordres.
-On va les observer et manger un morceau en attendant…
-Tout ça pour capturer un général covenant ! Soupira Will.
-Comment ? M’exclamais-je. Qu’est ce que tu viens de dire ?
-Ben quoi ? Dit Will, étonné. Vous n’êtes pas au courant ? On est là pour récupérer des coordonnées sur l’emplacement probable d’un général covenant !
-D’où tu tiens ses infos soldat ? Lui demandais-je.
Il nous regarda d’un air perplexe
-J’ai écouté la conversation du sergent Randall et le général Brant…
-Oh super ! Dit Taylor ! On vient se peler le cul ici tout ça pour récupérer des infos sur un putain de cov sans même savoir précisément s’il est encore à la même place !
-Nous sommes la quatrième équipe qu’ils envoient. Les autres ont toutes disparues ! C’est pour ça que je ne voulais pas venir ! Ajouta Will.
-Et comme par hasard, on nous a bien omis de nous le signaler ! Dit Taylor. On devrait se barrer pendant qu’il en est encore temps !
-Je suis bien d’accord avec toi mais on reste ! Ordonnais-je. On est pas venu ici pour rien ! On repartira avec ces infos, même si on doit se faire trouer la peau pour cela !


0001 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats-Unis, Etat du Texas, quelques part vers Laughlin, pélican


Un bruit derrière le mécanicien de bord le fit sursauter
-Eh ! Ce n’est que moi…Dit le pilote. Alors ces réparations ça avance ?
-çà avance oui. Et nous avons pu établir une liaison SatCOM avec le QG.
-C’est vrai ?
-Oui ! Dit le copilote. Je leur ai donné notre position et notre état. J’ai aussi mentionné que nous n’avons plus aucune nouvelle de l’équipe au sol. Nous avons donc supposé qu’ils continuaient la mission comme prévus.
-Et bien moi j’ai trouvé autre chose…
Il jeta un paquet à terre devant ses pieds.
-Leur armes ! S’exclama le copilote. Ne me dit pas qu’ils n’ont pas pris leurs armes !
-Je les ais trouvés au milieu d’un champ. Ils ont donc dû avoir une mauvaise surprise en prenant le warthog ! Et le système TransCOM est réparé ?
-Je suis toujours dessus.


0057 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats unies, Texas, base militaire de Laughlin, à 1.7 km de l’objectif, retour au présent.


Le sol était maintenant couvert de papiers d’emballages contenant les barres vitaminées et le temps ne s’améliorais guère. En plus du brouillard, une petite pluie s’abatit sur la forêt.
-Comment ça « qu’est ce que c’est que çà » ? Demanda William. Qu’est ce que vous voyez ?
-Ce sont des humains qui sont regroupés là-bas ! C’est peut être l’autre équi…
-Attend ! Fit Taylor. Il y a un groupe de covenants qui s’approchent d’eux !
Je pris un second scanner et observa la scène à mon tour. La signature thermique d’un Elite, suivie de deux couples de Hunter, se positionnèrent devant l’enclos. L’Elite saisit par le cou ce qui semblait être le plus haut-gradé des captifs. Une conversation semblait alors commencer. Au bout d’une minute, le commandeur covenant envoya au loin son prisonnier, qui atterrit sur les autres humains. Les quatre Hunters se positionnaient devant eux et, sans attendre, ouvrirent le feu avec leurs revolvers à plasma. Des traits luminescents vert frappèrent le groupe.
Aucun humains ne furent épargnés. Certains mourrant instantanément, vaporisés, et d’autres agonisaient lentement alors qu’ils devenaient des torches vivantes. Il n’y eu qu’un seul survivant. Le plasma chauffé à blanc fit fondre ses membres de sont corps noircis et brûlé. Un hurlement inhumain sortis de sa bouche. L’un des chasseurs lui écrasa la tête d’un seul coup pour le faire taire.
-Alors ? Dites-moi ! Qu’est ce que vous voyez ? Dit William.
Je ne l’écoutais plus. J’étais trop attiré par cet horrible spectacle.
-Oh mon dieu… Fit Taylor.
William lui arracha le scanner des mains et il fut figé à son tour sur place.
-Y vont regretter de nous traiter de la sorte ! Si j’avais une arme, je les plomberais un par un!
-Non ! Lui dis-je. Pas de morts ! Si on se fait repérer, nous irons tous à l’abattoir ! Toi y compris ! Le dernier scarab vient de partir, on descend.
Nous dévalions la pente sur environ une centaine de mettre jusqu’à ce qu’une tour de sniper gravitationnel adverse nous fit face. D’un mouvement de main, je fis signe à mes coéquipiers de se mettre à terre, puis de ramper sur le flanc gauche.
Le sniper Jackal observait les alentours, paré à n’importe quelle intervention de la part de l’ennemis.
Après que mes hommes m’ont rejoins, je pris un pierre de taille moyenne qui traînait par-là. D’une main, je la lança de toute mes forces à la manière d’une grenade. La pierre décriva un arc de cercle avant de tomber sur le flanc droit. Le bruit provoquer par sa chute sur un lit de feuille morte détourna l’attention de la sentinelle et nous pûmes passer en toute sécurité pour un bref instant. Arrivée sous un bosquet qui était collé contre le grillage entourant la piste, nous avions fait une courte halte.
Je désignais du doigt le plus gros bâtiment, fait d’un métal couleur pourpre caractéristique des covenants.
-C’est dans ce bloc que doit se trouver la clef de codage.
-Oui mais il n’y a pas d’entré au pied de la tour ! Regarder !
-Si, il y a une plate-forme reliée au bâtiment d’en face ! C’est par-là que l’on entrera !
Le grillage, haut de trois mètres, encerclait la majeure partie de la base et un fossé se trouvait juste derrière. Il était assez profond pour si cacher en rampant.
Will prit une petite pince dans sa poche qui lui servait habituellement à coupé du fil électrique. Il commença à attaquer les fils du grillage avec.
-Dépêche-toi ! Lui ordonnais-je. On est à découvert ici !
-Je fais ce que je peux ! Faut pas croire que c’est facile avec un coupe-papier pareil !
-Laisse moi faire ! Dit Taylor qui se saisit de son couteau de combat et trancha en deux temps, trois mouvements les minces fils de fer.
Au bout de deux minutes, un passage assez grand fût créé et nous commençâmes à nous y faufiler. Taylor passa, puis ce fût mon tour et celui de William. Alors que Will s’apprêta à franchir l’enclos, j’aperçus au loin une menace qui se dirigeait droit sur nous.
-Will ! Grouille ! Lui dis-je. Y a une patrouille qui s’amène !
-Attend ! J’ai du mal à passer !
Je lui soudain pris le bras et le tira vers moi fermement avant de se camoufler dans le fossé. Surpris de cette réaction, il se fit une entaille dans son autre bras avec un morceaux métallique du grillage et du sang commençait à couler de la plaie. Couché dans l’herbe, nous cessions de faire des mouvements lorsqu’un char Wraith, accompagné de deux Ghosts, passèrent en trombe au-dessus de nous. Je me rendis compte que je retenais ma respiration. Je souffla longuement.
-C’était moins une ! Will…
-Oui ? Me répondirent-ils à l’unisson.
-Non pas toi Will, l’autre, William ! Soigne sa blessure et dirigeons-nous vers ces hangar au fond !
William sorti un flacon, du coton et un bandage, puis il commença à s’occuper du bras du soldat, d’abord en essuyant délicatement le sang qui s’échappait de la plaie, puis en injectant un coagulant directement sur la blessure et enfin en entourant le bras par une bande stérilisée.
Une fois fini, je fis signe à mes hommes de continuer notre chemin. Les hangars principaux étaient tout proches, mais ils étaient gardés par quelques patrouilles de Grunts.
-Ils sont quatre par détachements. Chuchota Taylor.
-Et il y en a trois ! Remarquais-je. Trois patrouilles de quatre. Ils ont l’air de faire le tour complet des entrepôts.
-Leur ronde sont aléatoires. Le seul moyen de pénétrer à l’intérieur est par cette porte. Chuchotais-je. J’ai étudié la carte du réseau souterrain dans le pélican, je voulais savoir s’il y avait des égouts quelques part à emprunter.
-Et alors ? Répondit William. Qu’est ce que ça à donner ?
-Oh c’est très clair ! Lui dis-je. Y’en a pas !
-Je vois… Bon. Disons que l’on arrive à franchir les gardes et que l’on atteigne la porte, il y aura forcément une autre sentinelle au loin qui nous apercevra forcément ! Cette place est éclairer comme en plein jour !
-Il doit bien y avoir un générateur extérieur qui alimente le courant ! Dit Taylor. On a qu’à le coupé en faisant passer çà pour une panne et le tour est joué !
Nous nous retournions ensemble vers lui en le fixant dans les yeux.
-Quoi ? Qu’est ce que j’ai dit ?
-Pas con ton idée ! Lui signalais-je. On va suivre ton plan. Quelqu’un à l’heure ?
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptySam 10 Juin 2006 - 17:20

0132 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats unies, Texas, en plein cœur de la base militaire de Laughlin.


Le secteur était assez lourdement protégé. Par deux fois nous avions faillis nous faire repérer, malgré que nous passions de zone d’ombre en zones d’ombre. La seconde fois, deux Jackals s’approchèrent assez près pour que leur corps soit à un mètre de nous, derrière un angle, mais le duo de guetteurs furent appelé par un de leur supérieur. Une fois éloigné, je parla discrètement à l’oreille de Will et lui jura que si jamais il refaisait tomber son unité portable, je le servirais moi-même chez les covs, attaché et bâillonné.
Il déglutit.
Arrivée près du-dit générateur, dont l’arrière n’était pas sous surveillance et était dans une obscurité presque totale, nous nous sommes collés contre la paroi violet/mauve.
-Alors ? Dis-je à Will. Tu pense y arriver ?
-C’est un de leur ancien modèle de générateur, petit mais assez puissant pour éclairer une ville de cinq cent milles habitants. Autant dire qu’il ne faut pas que je me plante !
-Ce qui veut dire ? Demanda Taylor.
-Il veut dire que si ce machin surchauffe, il risque en explosant de rayer toute la zone de la carte ! Soulignais-je, une perle de sueur coulant le long de ma tempe.
-Ok ça c’est bien noté. Dit Taylor. Y’a intérêt que tu sois sûr de ton coup Will ! Je tiens pas à finir à un barbecue !
Notre expert sorti un peu d’outillage de ses poches, puis commença à démonter une trappe à notre niveau. Le regard de Will changea, comme s’il se demandait comment faire pour court-circuiter une mécanique aussi évolué !
Le brouillard cessa d’un seul coup, mais la pluie tripla d’intensité et la lune fut cacher par d’épais nuages. L’eau s’écoulait le long des parois du générateur et entrait à l’intérieur par la trappe.
-Mais dépêche-toi un peu ! Lui dis-je. On a pas toute la nuit !
-C’est ce que je fais mais j’ai pas les outils pour !
A cet instant même, l’eau de pluie toucha les circuits et provoqua une explosion d’étincelles, ce qui fut automatiquement suivi par une coupure de courant général qui plongea la base dans l’obscurité. Seul le bâtiment covenant principal resta éclairer, son générateur auxiliaire en marche. Nous regardions Will avec étonnement avant qu’il nous réponde :
-C’est pas moi j’ai rien fait !
-Ils vont se rameuter ici ! Remet vite la plaque en place et tirons-nous !
Ce qu’il fit en moins de dix secondes. En nous déplaçant, nous pouvions apercevoir de grandes silhouettes s’approcher au galop du générateur. De note côté aussi nous nous dirigions en grandes pompes vers le hangar principal. Les trois patrouilles de Grunts s’étaient rassemblé en une seule, ce qui nous facilita la tâche et nous pûmes les contourner, sans bruits en direction d’un escalier à l’intérieur de l’entrepôt. Ce dernier donnait directement sur le toit et sur la passerelle. Je grimpais sur les marches, mes acolytes sur mes talons. Le toit était désert, mais pas le pont. Plusieurs groupes d’Elites et de Grunts se tenaient au bout. J’aperçus des tuyaux justes en dessous assez large pour nous permettre de marcher dessus sans nous faire repérer. Je fit quelques signes à mes hommes, puis m’engagea discrètement sous la passerelle. Mes hommes derrière moi, nous pûmes traverser les vingt mètres de tuyauterie qui séparaient le hangar, du bâtiment principal. Au-dessus de nos têtes se trouvait une grille qui servait de plancher pour la passerelle et dessus se tenait le détachement d’Elites qui marchèrent en direction du toit. Du fait de leur grand nombre et de leur pas lourd, le pont vacilla légèrement, mais rien qui ne puisse nous arrêter, jusqu’à ce qu’un détachement complet de Grunts et de Jackals sortirent du bâtiment et courent comme des dératés en directions de l’entrepôt.
Cette fois-ci, la passerelle tangua dangereusement et nous fûmes obliger de nous raccroché à n’importe quoi pour ne pas tomber dix mètres plus bas. Une fois l’ennemis passés, je continuais à marcher lentement en direction de la porte jusqu'à ce que Taylor m’arrêta :
-Piccoli !
Et là je vis William, collé sur le flanc de la canalisation, s’accrocher désespérément au bras de Will.
-Caporal, aidé-les aux lieux de ne rien faire ! Dis-je tout bas.
Taylor se précipita vers les deux hommes pour les ramener tous les deux en bon état. Nous le tirions à bout de bras en prenant garde de ne pas basculer à notre tour. Mais au bout d’une minute à peine, William fut à nouveau sur pied.
-Merci les gars ! Dit-il en haletant. J’ai bien cru faire le grand plongeons !
-Fait attention la prochaine fois !
Arrivé juste en dessous de la porte d’accès, je m’assura que rien approchais dans les environs puis grimpa pour me retrouver en face d’elle. Je colla mon oreille contre la porte, et entendit un bruit de pas juste derrière se rapprochant !
La porte s’ouvrit et un Elite en armure rouge en sorti. Il s’arrêta devant et observa les alentours, persuadé d’avoir entendu un bruit.
Quant à moi, je m’étais accroché de justesse au rebord du plancher, sur le bout des doigts et les pieds dans le vide.
Taylor et les autres me fixèrent avec de grands yeux ronds. Au bout d’un moment, le guerrier covenant continua son chemin en toute tranquillité. Il était temps, sinon je n’aurais pas gardé prise longtemps ! Je grimpa à nouveau, ouvra la porte et après un rapide coup d’œil, émis un léger sifflement pour indiquer à mes hommes que la voie est désormais libre. Nous étions enfin à l’intérieur.
-Bon. La cible doit se trouver à proximité d’un panneau de contrôle ou quelques chose du genre.
-Sûrement dans une des salles de briefing ! Dit Will. Ce genre de bâtiment en à forcément une !
-Elle doit être à l’étage au-dessus ! Dis-je à mon groupe. Passons par-là !
C’est étonnant comme dans l’architecture covenant, tout se ressemble. On a toujours l’impression d’être déjà passé par-là ! De long couloir donnant sur d’autre couloir avec de temps en temps une nouvelle salle qui n’a rien à voir avec la première.
-Stop ! Ordonnais-je. Stop ! J’ai l’impression qu’on tourne en rond là !
-C’est ce que je me tue à vous dire ! Fallait tourner à gauche à la première intersection !
En ne cherchant pas à comprendre le sens comique de la situation, je tentais de me souvenir où se situais l’entré principale dans ce dédale de murs et de portes.
-Par ici ! Leur dis-je.
Le couloir, sombre, avait une forme circulaire et se finissait sur une autre intersection. Une porte à gauche, une porte à droite et une allé perpendiculaire entre-elles. Nous nous approchions de la porte de gauche quand soudain cette dernière s’ouvrit dans un sifflement. Je me colla instinctivement au mur à sa droite et mes ailiers firent de même. Deux Hunter en sortirent. Le couple avançait lentement vers le sas d’en face quand soudain le second s’arrêta et tourna la tête sur le mur à sa droite. Notre mur.
Mais il ne vit rien. La porte se referma derrière lui après que quatre humains l’aient franchit discrètement, sans aucun bruits.


0210 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats unies, Texas, en plein cœur de la base militaire de Laughlin, bâtiment principal.


Après avoir évité d’autres gardes ennemis, nous avions retrouvé notre chemin, en prenant à gauche cette fois-ci. Dès lors, les ascenseurs furent en vue : un simple champs magnétique, en forme de deux cercles, permettaient de ce rendre d’un étage à l’autre. Le premier pour aller en haut et le second pour aller en bas. Taylor fut le premier à l’emprunter. Il s’éleva doucement puis parti comme un bolide vers le ciel. Après quelques secondes de silence, l’autre ascenseur s’activa et le Caporal réapparut. Il nous informa que la voie était dégager, et sans attendre nous nous transposions tous à l’étage supérieur. Il y faisait encore plus sombre et au centre ce trouvait une pièce sans porte. Un panneau de contrôle se trouvait devant eux mais deux Jackals avec des boucliers orange, des lieutenants, en sécurisaient l’accès.
-C’est sûrement là que son stocké les données! Chuchotais-je.
-Oui ! Me dit Will. Regarder, on aperçois la clef de codage connectée au panneau de contrôle !
-Mais les gardes posent un problème. Fit Taylor. Ils sont armés et pas nous !
-On a qu’a les attirer plus loin !
-Bonne idée ! Remarquais-je. Will, pendant que nous feront diversion, tu seras capable de copié les données cryptés sur ton unité portable ?
-Aucun problème. Dit-il. Laisser-moi juste quelques minutes et ce sera fait !
-Ah ça, je peu rien te promettre mais on va essayer de te donner assez de temps ! Allons-y !
Dans le noir, les deux rapaces ne pouvaient nous apercevoir, malgré une vision meilleure que la notre. Pendant que moi, Taylor et William empruntions le couloir de gauche, Will pris le chemin de droite. Quelques mètres plus loin, je frappa plusieurs fois assez fortement contre la paroi derrière moi. De son côté, Will caché dans l’ombre, se rendit compte que le plan fonctionne et les deux Jackals s’intéressèrent d’avantage à l’origine du bruit plutôt que du panneau de contrôle. Les deux rapaces parlèrent entre-eux un cour instant et le soldat humain non loin de là s’attendait à ce que les deux sentinelles s’éloignent. Mais ce ne fut le cas que pour un seul garde. L’autre resta à son poste.
-Merde ! se dit Will. Mais barre-toi de là bon sang !
Voyant que le premier covenant qui s’éloignait toujours vers le couloir de gauche et l’autre garde qui ne bougeait toujours pas, Will fit quelques chose contre sa volonté, il frappa à son tour plusieurs fois contre le mur.
Cette fois-ci, le second covenant réagit et s’approcha de sa position.
-C’est pas vrai ! Qu’est ce qu’il m’a pris ?!
Paniqué, le soldat se demandais où se cacher. Le Jackal s’approchait toujours et ce dernier s’arrêta à l’emplacement même de Will. Le covenant continua sa route après avoir regardé devant et derrière lui. Mais il n’avait pas regardé au-dessus de lui. En effet Will, voyant qu’il n’avait plus le temps de s’éloigner, s’était accroché au dernier moment au canalisations au-dessus de la porte. Il attendit que le soldat ennemi s’éloigna, puis il sortit de sa cachette pour ce précipiter vers le panneau de contrôle. Il retira la clef de contrôle, qu’il connecta à son unité portable. Cette dernière déverrouilla toutes les sécurités puis copia toute les données dans un cube mémoriel à l’intérieur de son ordinateur. Puis il se déconnecta et courut prudemment vers la sortie. Il attendit dans un recoin sombre que ses coéquipiers reviennent. Mais au bout de dix minutes ce n’était toujours pas le cas. Il prit alors la décision de sortir du bâtiment par ou il était venu.



0220 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats unies, Texas, en plein cœur de la base militaire de Laughlin, bâtiment principal.



Le parcours ne ce passa pas comme prévus. Nous avions dû quitter Will pour faire diversion et attirer la patrouille de Jackals mais nous nous sommes aperçus qu’un seul rapace nous suivait. Nous l’avions semé discrètement deux couloirs plus loin, en évitant soigneusement les autres covenants qui faisait leur ronde. A une nouvelle intersection, un sas se ferma et se verrouilla automatiquement dans notre dos.
-Zut ! On est bloqué ! Impossible de faire demi-tour !
-On ne peu donc plus rejoindre Will ! S’exclama Taylor. Qu’est ce qu’on fait chef ?
-Il n’est pas bête. Dis-je. Il a sûrement rebroussé chemin. Si nous avions chacun nos radio on auraient put communiquer entre nous mais ce n’est pas le cas. On va donc trouver un autre moyen de filer d’ici…Quelqu’un a une idée ?
-Pas moi.
-Moi non plus.
-Bon on va continuer alors !
En cour de route, nous sommes tombé sur d’autres patrouille puis sur un autre ascenseur gravitationnel qui menait à un cul-de-sac. Il y avait bel et bien qu’une seule entrée possible. Nous nous sommes donc représenté devant la porte verrouillée.
-Nous y revoilà. Quelqu’un sait comment ouvrir ça ? Demandais-je.
-Heu…Déjà que j’ai du mal à ouvrir une boite de conserve, alors une porte blindée… Dit Taylor
-A vous l’honneur chef !
-Bon ok… Voyons çà. Dis-je finalement. J’ai déjà observé Mac Carty une seule fois mais je pense pas que ça soit gagné !
Pendant que mes hommes guettaient l’arrivé probable d’ennemis, je commença par détacher la trappe d’accès du panneau de commande. Je commença à bidouiller ce qu’il y avait à l’intérieur, mais malgré plusieurs tentatives et autres combinaisons, rien ne ce produisit. Je pris un coup de sang et frappa violemment la porte, qui s’ouvrit brusquement.
Je recula d’instinct et je vis notre quatrième homme qui se tenait juste derrière, outils à la main.
-Will! Avions nous répondus tout les trois à l’unissons.
-Ben quoi ? Vous n’alliez quand même pas croire que vous alliez me laisser seul ?
-Pourquoi tu n’est pas sortis de là ? Tu as toute les données c’est bon ?
-J’ai toute vos données chef ! Et pour ma fuite, c’est ce que j’ai pensé au début mais je voulais pas vous abandonner ici vu qu’il n’y a qu’une seule sortie ! Vous le saviez au moins ?
J’hésita quelques avant de répondre.
-Heu oui, oui ! On le savais Will, partons d’ici maintenant !
Nous franchîmes le sas d’entré, puis passâmes sous la passerelle et enfin le hangar principal de la base. Au loin, le trou dans la barrière grillager était visible grâce à la pleine lune revenue et les nuages partis. Mais à la place du temps couvert se trouvait un transporteur de troupe covenant et des milliers de fantassins, de véhicules et des caisses de matériels s’y engouffraient. La base était désormais plus active que jamais.
Soudain, les lumières environnantes s’éclairèrent en même temps, illuminants certaines zones de la base.
-Merde ! Ils ont dû trouver la panne du générateur et le réactiver ! Il faut vite se magner le cul !
Cette fois-ci, plus question de s’infiltrer en douce. Le seul objectif était de franchir à nouveau le grillage et de rejoindre le warthog au plus vite.
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptySam 10 Juin 2006 - 17:21

0235 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats unies, Texas, en plein cœur de la base militaire de Laughlin.



Avec notre discrétion habituelle qui comprenait trois bruits suspect et deux nouvelles chutes, à croire que nous avions tous deux pieds gauche, c’est avec miracle que nous atteignîmes la clôture. Mes hommes passèrent en premier et moi en dernier, fermant la marche.
Le brouillard était de nouveau présent au milieu de la forêt humide. Nous marchions sur les fougères et les ronces quand soudain des glapissement caractéristiques de Grunts fut perçus par mon oreille. Instantanément, je fis signe à mes hommes de faire halte puis de se mettre à terre.
Une compagnie de Grognard s’approchaient dans notre direction. Aucun moyen d’aller vers la droite ni la gauche, il fallait donc grimper aux arbres. Après une rapide série de mouvement de main, Taylor et Will me firent la courte-échelle. Je grimpa sur la plus haute branche puis j’aida William à monter à côté de moi. Will fut le troisième et Taylor le quatrième.
La patrouille était toute proche alors que l’on finissaient de s’installer sur un branche encore plus haute.
J’enclencha le traducteur automatique de mes écouteurs afin d’écouter la conversation ennemis et mes coéquipiers firent de même.
-Je suis fatigué sergent ! On pourrait pas se reposé un peu ?
-Tais toi Kolyap ! Nous devons savoir ce qui à causer ce trou dans le mur plein de trous ! Fit le sergent du peloton.
-Moi aussi sergent je suis fatigué !
-Moi aussi !
-Moi aussi !
Faisant face à un flot continue de gémissements et de plaintes, Le chef du groupe baissa les épaules.
-Haaa…D’accord ! Soupira-t-il. On se repose quelques minutes puis on retourne à nos campements ! On dira que nous n’avions rien trouvé de d’anormal et nous referons le plein de méthane ! Et puis j’ai mal au jambe moi aussi de toute façon !
Taylor me regarda dans les yeux.
-Ils ne vont quand même pas rester ici ! Chuchota-t-il.
Un petit covenant en dessous pris la parole.
-He ! Gopy ! T’as pas entendus comme un murmure ?
-Mais non c’est le vent ! Tu devrais arrêté de forcer sur le méthane tiède, toi !
J’attendis que le Grunt ne regarde plus dans ma direction pour répondre à mon collègue.
-Ils partirons d’ici quelques minutes ils viennent de dire ! On a qu’a patienter, quel heure est-il ?
-Heure locale, deux heures quarante chef !
-C’est bon on a largement le temps !
Mais ses quelques minutes durèrent plus longtemps que prévus.

0400 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats unies, Texas, à un kilomètre de la base de Laughlin.


-William ! C’est bon ils s’en vont ! Réveille Taylor !
Le peloton de grognards étaient assez loin maintenant pour rejoindre le plancher des vaches. Nous reprenions donc notre route avec pas mal de retard.
-Il nous reste cinquante minutes avant l’heure d’extraction chef !Me signala Will.
-Ok le M12 doit se situé à cent mètres ! Pourvue qu’il n’a pas été découvert !
Mais au bout de cinq minutes de marche fastidieuse, nous avions eu le soulagement que le véhicule était toujours à sa place. Trempé jusqu’au cuir, certes, mais intact !
Nous retirions toutes les branchages un par un qui le camouflait et nous avons grimpé à bord. Taylor au volant.
-Donne les clefs ! Dit-il à William sur le siège passager.
-Les clefs ? Attend…
Il fouilla toutes ses poches pour finalement arriver à une conclusion douloureuse.
-Meeerde ! Elle ont dû tomber de ma poche quand j’ai faillis me casse la gueule sur la passerelle !
-C’est pas vrai ! T’as paumé les clefs ? Lui dis-je. Mais c’est pas vrai ! Vous tenez vraiment à ce qu’on ne revienne jamais ma parole !
-Oh chef ! Stop c’est bon ! Fit Taylor. Je vais procédé en manuel ! Ce n’est pas la peine de s’énerver !
-Tu te venge hein ?
Soudain le M12 trembla légèrement mais cette secousse fût ressentit par nous tous. Puis une autre ce fit sentir, et encore une autre jusqu'à ce que ça devienne régulier et de plus en plus fort. Au loin, de faibles lumières provenant de plusieurs et puissants projecteurs traversèrent l’épais brouillard et venaient dans notre direction.
-Putain ! Les scarabs ! Ils reviennent par là ! Taylor grouille il sont deux !
Sur ces mots, trois autres projecteurs s’allumèrent.
-Oh merde ! Il sont cinq maintenant ! Cinq ! Taylor arrête de rêvasser !
Sa réaction ne se fit point attendre. Il démonta d’un coup sec le boîtier en dessous du volant puis fit toucher les fils comme un simple voleur de bagnoles.
-C’est mon frère qui m’a appris ça quand j’étais petit ! Dit-il. Attention !
Le moteur se mit en route et Taylor appuya sur l’accélérateur. Le warthog partis en trombe, parmis les arbres et les rochers.
-On les distances ! Continue à cette allure !
La radio TransCOM grésilla et une voix familière ce fit entendre :
-Pélican Roméo 611 à équipe au sol, me recevez vous ? Je répète, ici pélican…
Je pris le transmetteur sur la ceinture de William.
-Roméo 611, ici équipe au sol, on vous reçois, à vous !
-C’est vous Caporal-chef ? Dit la voix du pilote. On s’attendaient à ne plus vous revoir ici ! Est ce que tout vas bien ?
-Pas le temps de discuter de ça, Roméo ! Des unités scarabs s’approchent de votre position, faites chauffer les moteurs, on se pointe vers vous dans dix minutes ! J’espère que vous avez pu réparer l’appareil !
-Affirmatif chef !
-Bien reçus !
Je coupa la radio et regarda derrière moi. Les projecteurs des quadripodes étaient toujours visible. Le véhicules tanguait sur les côtés, Taylor n’empruntant pas vraiment les meilleurs passages.
-Roule un peu moins vite ou il va y avoir de la casse !
Je n’aurais pas dû dire ça si tard. Le warthog se pris un rocher à pleine vitesse, ce qui arracha la roue avant toute entière. Le véhicule versa sur le côté et glissa sur l’herbe sur une distance de vingt mètres. Les scarabs se rapprochaient.
-Bon sang je lui avait dit de faire gaffe ! Grommelais-je. Aller on continue au pas de course !
Après avoir aidé William à ce dégager du véhicule désormais inutilisable, nous nous sommes mis à courir les huit cents mètres nous séparant du pélican sans s’arrêter. Je ne pus m’empêcher de penser que nous avions eu une situation similaire en début de mission.



0425 (Heure militaire) Amérique du Nord, Etats-Unis, Etat du Texas, quelques part vers Laughlin, pélican.


-Tout est en ordre ! Nous sommes parés pour le décollage ! Fit le copilote. Il ne reste plus qu’à attendre nos ptit gars !
Le mécano du groupe remarqua des silhouettes au loin ainsi que cinq lumière bleu qui grossissaient à vue d’œil petit à petit.
-C’est eux que je vois là-bas ?
-Comment ? Ils ne devaient pas venir en warthog ? Remarqua le pilote.
Moi-même et mes trois hommes, à bout de souffle, épuisés, étions enfin arrivé jusqu’au dropship. Haletant, le souffle court, je parvins quand même à dire mon dernier ordre :
-Dé…Décoller ! Décoller immédiatement, vite !
Le pilote n’attendit pas que je me répète. Il enclencha la manette des gazs et le pélican décolla à un mètre du sol. Le mécanicien et le copilote à l’arrière, tendaient les bras pour nous aider.
Je fus le dernier à entrer à bord et à m’affaler sur les siège dans le compartiment arrière. Je ne pouvais presque plus respirer car c’est la première fois que je sprintais sur une si grande distance sans m’arrêter ! Le pélican partie en direction des nuages, en route pour le QG de campagne.
-Content de vous revoir les gars ! Dit le copilote, souriant. Alors, vous avez réussis ?
Je leva le pouce en guise de réponse, avant de sombrer dans un profond contre l’épaule de Taylor qui dormait déjà depuis belle lurette…

Mission Accomplit !

Heure d’extraction : 0430
Hommes tués ou perdus au combat: aucun
Ennemis tués : aucun
Matériel perdus : Quatre armes (Deus fusils de sniper, un pistolet M6 D, un SMG avec silencieux) ; du matériel d’écoute électronique, un warthog « transport de troupe » et un peu d’autres matériels en tout genre.


-------------------------------------------------------------------------------------------------


Fin de rapport
Caporal-chef Tripp, terminé.
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptyLun 12 Juin 2006 - 13:50

Franchement je trouve que t'as mission n'est pas assez longue!! geek
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptyLun 12 Juin 2006 - 18:07

Et encore, ce n'est qu'un début. Attend de voir la suite.
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptyLun 12 Juin 2006 - 21:28

Je suis impatient!
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptyLun 12 Juin 2006 - 22:03

aller, on ferme ce topic.

Et au fait N3okron, ne poste plus après ce message sous prétexte d'augmenter ton nombre de mess.

tongue
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptyLun 12 Juin 2006 - 22:17

De quoi tu parle?




















oups tongue
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MessageSujet: Re: [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin   [ Cephauss ] Les intrus de Laughlin EmptyMer 14 Juin 2006 - 12:45

non arrête ne le fait pas exprès, si c'est pour écrire des conneries pareilles, c'est pas la peine. Et puis Ghost va nous assassiner pour de bon s'il voit ça!
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